#3- MeTooRwanda

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You big pervert.

You saw me and you wanted it. Your intention was clear. Without questioning mine, you tried.
To get from me what you wanted to feel inside.

If I wanted you, I’d show you. I can be creative. If I wanted you to undress, I’d let you know. I know how to enjoy myself.

If I wanted you to touch me, I’d open my doors.
You’re forcing me. And by forcing, you open those doors. But I’ve never opened my door to you.

I am in the situation you wanted. And even then you insist. I’m in the zone you wanted and no longer in the one that respected me.

I mix your feelings with mine. You yell at me without listening to mine.
Everything is so confusing because it’s all happening so fast. Without taking the time to watch, listen and respect each other.

I’m here, but I never wanted this.
But you did.

You think it’s coming. But if my body doesn’t open, it’s because it doesn’t want to.
I know how to come.

You’re being indulgent, but in reality you’re not ready to rest.
You’re coming again, testing.

It’s a question of limits.
Because nobody puts their hands in a fire that’s burning brightly.

That doesn’t take away everyone’s responsibility.
Mine for abandoning my duty to say no.
Yours for responding to power and manipulation.


Toi, gros pervers/se.

Tu m’as vu et tu as eu envie. Ton intention était posée. Sans me questionner sur la mienne, tu as essayé.
D’obtenir avec moi, ce que tu voulais ressentir en toi.

Si j’avais envie de toi, je te le montrerai. Je sais être créatif.ve. Si j’avais envie que tu enlèves tes vêtements, je te le ferai savoir. Je sais prendre plaisir.

Si j’avais envie que tu me touches, j’ouvrirai mes portes.
Tu forces. Et à force de forcer, tu les ouvres ces portes. Mais jamais moi je t’ai ouvert ma porte.

Je me retrouve dans la situation que tu désirais. Et même la, tu insistes encore. Alors que je suis dans la zone que tu voulais et plus dans celle qui me respectait.

Je mélange tes ressentis au miens. Tellement tu me les cries sans écouter les miens.
Tout est confus, car tout va vite. Sans prendre le temps d’observer, de s’écouter, se respecter.

Je suis là, mais j’avais jamais voulu ça.
Toi, si.

Tu crois que ça va venir. Mais si mon corps ne s’ouvre pas, c’est qu’il ne veut pas ça.
Je sais jouir.

Tu te montres indulgent mais en réalité tu n’es pas prêt à calmer tes élans.
Tu reviendras encore en testant.

Question de limite.
Car personne ne met les mains dans un feu qui brûle à vif.

Ça n’enlève pas la responsabilité de chacun.
La mienne pour avoir délaisser mon devoir de dire non.
La tienne pour avoir agis au pouvoir et en manipulation.

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